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Présentation

  • : Le blog de Patrick CLANET
  • : informations générales et techniques relative à la santé. Domaines supports: activités physique,sociales et culturelles...
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Edito...

Un long silence... (encore un !?) ponctué de rencontres et de découvertes, nous amène naturellement à enrichir, transformer et embellir nos pratiques de conditionnement à la Santé. Du monde de la réadaptation cardiaque à celui de la préparation physique ou de la danse, la curiosité ou la marginalité ont souvent dirigé nos pas. Comme un besoin de comprendre, de rigueur et d'expérimentation sans tabous dans l'espérance de projets de réussite.

Du détour universitaire, pour une reconnaissance institutionelle du conditionnement physique, à la création d'entreprise du Bien Être, il est naturel que la Massothérapie vienne compléter et harmoniser notre parcours. Elle proposera à nos élèves, à nos étudiants ou clients, des clefs nouvelles pour vivre, peut être, plus longtemps, mais certainement MIEUX !


PC

NOUVEAU !

En bas de la page... Notre citation du moment !
Dans Info - Entrainement
      ``Les 10 commandement du CT``


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Gestion du poids...Info

- Mai 2010 - Suite à nos informations concernant les régimes et les diètes, nous tenons à signaler l'excellent articles synthétiques et trés juste de Martine FORTIER dans ''Coup de pouce'' du mois de mai page.

 

- Mars 2010 - Confirmant nos références méthodologiques, le manque de sommeil apparait comme un facteur déterminant de la prise de poids.
De même les efforts intensifs ont une tendance constatée à la réduction de l’apport alimentaire (à contrario des efforts modérés) permettant ainsi une meilleure gestion du poids.

- Printemps 2012... La réflexion avance concernant l'utilisation de procédés restrictifs (régimes) proposés pour la perte ou la gestion du poids. Enfin des décisions sérieuses sont attendues !

 


13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 19:30

Les pratiques de bon sens sont souvent les plus efficaces et les plus sécuritaires. L'entrainement Cardio vasculaire ne déroge pas à cette règle et se satisfait de repères somme toute assez simples.

 

 LE CARDIO TRAINING...

Comme un loisir vous le concevrez : Ni obligation ni contrainte, le Cardiotraining favorise le bien-être physique et améliore la qualité de vie. C’est une activité de reconstruction de soi basé sur le plaisir du mouvement.

Comme un professionnel vous le pratiquerez : Vous progresserez régulièrement mais sûrement en écoutant pour cela les recommandations de votre coach.

Votre activité préférée vous choisirez : Autour de l’endurance, activité de référence, seul ou en groupe, en salle ou en plein-air, découvrez les activités santé.

A tout âge vous en ferez : Aucune limite au cardio training. L’important est d’écouter la ‘’bonne fréquence’’. A tout âge, cœur, poumons et muscles, peuvent améliorer leurs performances.

Comme un moyen de préventions vous le considèrerez : prévention des risques cardio vasculaire, de la fatigue générale, du stress, de l’obésité, de l’hypertension etc… C’est le passeport santé.

Prudent en pratique vous serez : la découverte ou la reprise d’activité, notamment au-delà de 35 ans, demande prudence et progression. Une initiation guidée et individualisée est nécessaire.

A la surveillance cardiaque vous penserez :Faire évaluer vos capacités cardiaques régulièrement à partir de 35 ans. Cet examen est indispensable avant de reprendre une activité physique. Votre Cardio fréquence mètre sera votre allié.

Par l’échauffement vous passerez : Pas d’activité physique sans réveil musculaire. Ce ‘’tour de chauffe’’ prépare vos muscles et votre esprit à gérer efficacement votre séance.

Confortablement vous vous exercerez : Alimentation équilibrée, boisson (eau) en abondance, vêtements confortables et chaussures adaptées… avant tout, vous devez vous sentir ‘’à l’aise’’ pour profiter pleinement des bienfaits de votre séance.

En toute saison vous pratiquerez : En salle ou en plein air, la fidélité à l’effort contrôlé et toujours payante.

 

Patrick CLANET 
in ''Le mini guide du Cardio training''
ed. POLAR

 

 

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 01:36

ETUDE INTERHEART


Conférence de la Société européenne de cardiologie, Munich (Allemagne)
Salim Yusuf (Université McMaster)
The Lancet -11 septembre 2004 .

 


L'étude INTERHEART,dirigée par le Canada (29 000 personnes dans 52 pays et sur tous les continents habités du monde) a mis en évidence neuf facteurs de risque qui causent la majorité des crises cardiaques.

Les deux plus importants facteurs de risque sont le tabagisme et un taux anormal de lipides dans le sang (apolipoprotéine B / apolipoprotéine A-1). A eux deux, ils contribuent aux deux tiers des accidents cardio-vasculaires.
L'hypertension, le diabète, l'obésité abdominale, le stress et le fait de ne pas manger quotidiennement des fruits et des légumes et de ne pas faire d'exercice tous les jours constituent des facteurs de risque supplémentaires.
Consommer régulièrement de petites quantités d'alcool offre une certaine protection.
A l'échelle de la planète, ces neuf facteurs combinés permettent de prévoir plus de 90% du risque de crise cardiaque.

Les résultats de la plus vaste et récente enquête jamais menée sur les maladies cardiovasculaires par des chercheurs canadiens de l’institut de recherche en santé des populations de l’université Mc Master et du Hamilton Health Sciences Center nous amènent à revoir sensiblement nos références relatives aux facteurs de risque cardiovasculaires. Cette enquête, dont les résultats ont été publiés en septembre 2004, a été menée auprès de 30000 personnes représentants de nombreux groupes ethniques dans 52 pays différents. L'équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Salim Yusuf, avait pour mission d'élaborer une stratégie mondiale de prévention des maladies cardiovasculaires, apparemment la principale cause de décès dans le monde.

L'étude INTERHEART a révélé que neuf facteurs de risque sont responsables de 90 % des cas de maladies cardiovasculaires dans le monde. Peu importe où vous vivez dans le monde et le groupe ethnique ou culturel auquel vous appartenez, les facteurs suivants augmentent votre risque de développer une maladie cardiovasculaire :

  • Tabagisme
  • Taux élevé de mauvais cholestérol
  • Hypertension
  • Diabète
  • Tour de taille (obésité abdominale)
  • Facteurs psychosociaux (p. ex., dépression et stress)
  • Consommation insuffisante de fruits et de légumes
  • Inactivité physique
  • Niveau de consommation d'alcool. 

    L'étude INTERHEART a révélé que nos actions ont un impact beaucoup plus profond qu'on ne le croit sur la qualité de notre santé. Nous savons maintenant que 90 %, et non pas 50 % comme on le pensait, des maladies du cœur sont causées par des facteurs de risque modifiables. Être actif, maintenir un poids santé et ne pas fumer sont autant d'habitudes que nous pouvons prendre pour protéger notre cœur.

Conclusion importante de l’étude : L'hérédité ne joue pas un aussi grand rôle qu'on le pensait dans la probabilité de développer une maladie cardiovasculaire. Si vos parents ou vos frères et sœurs sont atteints d'une maladie du cœur, rien ne dit que vous en souffrirez aussi !
C'est un message important pour la population canadienne, car cela signifie que l'on peut prendre des mesures, en tant qu'individus, familles et collectivités, pour réduire le fardeau personnel, social et économique des maladies du cœur.

Promouvoir la santé : une nouvelle façon de voir la santé du cœur

Lorsque nous examinons un aspect de la santé de différents points de vue, nous faisons la promotion de la santé. L'étude INTERHEART est une rare occasion de souligner comment la promotion de la santé peut nous aider à élargir notre façon de penser sur ce qui fait que nous sommes en bonne ou en mauvaise santé. Comme l'étude le confirme, la promotion de la santé nous encourage à faire des choix sains afin de « modifier » notre risque de contracter une maladie cardiovasculaire. Le genre de nourriture que nous mangeons, la quantité d'exercice physique que nous faisons, et le fait de fumer ou non jouent un plus grand rôle que l'hérédité dans les risques de développer une maladie cardiovasculaire.

Selon Enrique Garcia, associé en recherche de l'Alberta Centre for Active Living il s'agit d'une bonne nouvelle pour la population canadienne.

« Les résultats de cette étude de grande envergure, très bien conçue, sont encourageants dans le sens où ils suggèrent qu'il est possible de réduire les risques en changeant de style de vie et ce, quel que soit notre sexe, la région où nous habitons et notre origine ethnique. »

Élargir le champ de vision :  Promouvoir la santé de la collectivité et de la société

Même si l'on sait pertinemment que pour maintenir un cœur en santé il faut surveiller son poids, faire de l'exercice régulièrement et manger beaucoup de fruits et légumes, changer ses habitudes de vie est souvent plus facile à dire qu'à faire. Pour les enfants comme pour les adultes, les obstacles à un style de vie sain, préventif des risques cardio vasculaires, sont enracinés dans les déterminants de la santé. Tout effort de promotion de la santé tient compte des neufs facteurs de risque énoncés dans l'étude INTERHEART et ajoute un niveau de plus :

« Les déterminants de la santé », c'est-à-dire les facteurs d'ordre social et économique, conjugués à l'environnement physique et au comportement individuel comme l'exercice physique et le tabagisme, qui altèrent la santé et la longévité.
 

        .   Revenu et statut social

      .   Réseaux de soutien social

      .   Alphabétisation et niveau d'instruction

      .   Emploi et conditions de travail

      .   Environnement social

      .   Environnement physique

      .   Habitudes de vie et capacités d'adaptation

      .   Développement sain durant l'enfance

      .   Patrimoine biologique et génétique

      .   Services de santé

      .   Sexe

      .   Culture

 

Ce bilan valide les observations déjà faites dans  la corrélation entre l’état de santé général et l’appartenance sociale.

 
 

``La plus grande maladie est la pauvreté, et pour lutter pour une santé meilleure, il faut combattre la pauvreté`` Bernard KOUCHNER (oct 2006 - Candidat à la présidence de l'OMS)

 

 

Patrick CLANET pour ATTITUDEPRO

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 22:55

Champion précoce : chance ou risques ?

 

Certains enfants présentent de l’avance sur leurs camarades dans le domaine des activités physiques et sportives. Enviés de beaucoup, ils sont souvent l’objet d’attentions toutes particulières de leur famille et de leur entraineur qui voient en eux les champions du futur. Plus rapides ou adroits, plus forts ou plus résistants leurs réussites nourrissent des projets et des ambitions qui ne sont pas forcément réalistes.

Si l’on en croit les statistiques de nombreuses fédérations concernant le cheminement des sportifs élites et leurs carrières et bien qu’il existe des différences selon les sports, les sujets qui brillaient chez les jeunes du fait de leur précocité biologique ne se retrouvent pas si souvent au meilleur niveau quelques années plus tard.

Rythme biologique différent 
Chaque sujet possède sa propre horloge biologique qui le conduit progressivement jusqu’à l’âge adulte. Cependant le tempo avec lequel sa maturation biologique avance n’est pas forcement en phase avec son âge chronologique. Dans un groupe, certains peuvent être en avance, d’autres en retard, sans qu’il y ait lieu pour l’éducateur de s’enflammer ou de s’alarmer. Dans une même catégorie, il peut y avoir  jusqu’à 5 ans de différence au regard de la maturation biologique !

Le jeune champion reste-t-il un champion ?

La précocité de certains enfants n’est pour la grande majorité des cas qu’avance dans l’éclosion du potentiel physique. Avec les années cette précocité s’efface peu à peu et tout le monde atteint finalement sa maturité biologique. A ce moment, ceux qui étaient en avance découvrent les affres et les difficultés de la concurrence et parfois de la défaite. Ils ne sont pas les mieux armés pour l’affronter…Et c’est alors que l’entourage doit être à la hauteur.

Rugby.gif 

Comment préserver un jeune précoce ?

L’entraîneur et l’entourage du jeune sportif précoce jouent un rôle capital. Ils doivent prendre le temps d’une réflexion et d’un échange par rapport à un projet à long terme dans lequel le sport occupe une place mais pas toute la place 

-          Ne pas s’enflammer, et être lucide par rapport à cette précocité et relativiser cette chance tout en la bonifiant.

-          Développer le respect pour ses partenaires ou adversaires et l’humilité, valeurs sportives majeures.

-          S’habituer à s’entraîner avec sérieux et application pour améliorer ses capacités physiques et ses performances.

 Tout cela dans unedémarche saine et responsable qui, quoi qu’il arrive, servira le sportif. Il sera ainsi possible de faire de cet enfant précoce…un jeune sportif prometteur !

D'aprés un article de Thierry MAQUET professeur Agrégé E.P.S - université Paris XII -

 

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 12:24

SOMMEIL.jpg

 

Dormir est essentiel pour notre organisme!

C'est grâce à lui que nous consolidons notre mémoire et gardons notre cerveau au meilleur de sa forme, permettant à notre corps de recharger ses batteries et de se reconstituer ! Alors pas question de rater une seule heure de sommeil !
Il
 occupe le tiers de notre vie : à 60 ans, nous avons dormi 20 ans !
Indispensable à la récupération de nos forces physiques et psychiques, il est essentiel à une bonne qualité de vie. Pourtant, à notre époque, on ne lui donne pas la place qu'il mérite. On le considère trop souvent co
mme une perte de temps.
Si les besoins sont variables selon l’âge de chacun, une récente étude de l’université de Virginie occidentale, parue dans le journal scientifique ‘’Sleep’’ montre que dormir moins de cinq heure ou plus de neuf heure par nuit pour un adulte, augmente les risques pour la santé.
La tendance (lourde) est à la baisse…En cinquante ans, nous avons perdu entre une heure et une heure trente de sommeil par nuit. L’alternance circadienne (jour-nuit) initialement déterminante, a été bouleversée par l’électricité qui brise le rythme naturel.

Les risques du déficit de sommeil :

-          Somnolence et baisse de la vigilance

-          Problèmes de concentration et de mémorisation

-          Irritabilité et dépression

-          Baisse des défenses immunitaires

-          Augmentation des risques cardio vasculaire.

Comme pour l’exercice physique, au quotidien, l’alternance des phases d’activité (éveil) et de repos, sont indispensables aux bonnes habitudes de vie.

Fonctionnement :
Une nuit de sommeil est une succession de 4 à 6 cycles d’environ une heure trente structurés par phases:

-          Sommeil léger (donc fragile) qui caractérise la phase d’endormissement

-          Sommeil lent profond ou ‘’orthodoxe’’ accompagné de paroles et mouvement mais ne laissant aucun souvenir. C’est le sommeil le plus réparateur.

-          Sommeil paradoxal immobile mais d’une activité cérébrale intense, période des rêves mnésiques.

-          Micro réveil généralement pas perçu et sur lequel s’enchaîne un nouveau cycle de sommeil.

Les premières heures de sommeil sont les plus efficaces car les périodes de sommeil ‘’lent profond’’ sont plus longues en début nuit.
Pendant le sommeil un certain nombre de phénomènes se déroulent qui vont de l’élimination des toxines musculaires, aux secrétions hormonales permettant la croissance ou les réparations tissulaires. La baisse de la température corporelle est aussi un élément majeur de protection au même titre que le renforcement du système immunitaire. Les rêves eux-mêmes sont déterminants pour la mémorisation, l’apprentissage et l’équilibre psychologique.

Le sommeil est donc un ami que nous maltraitons souvent au risque de nous abandonner aux accoutumances des somnifères !

La sieste !
Souvent décriée, elle est au contraire une alliée extrèmement efficace quand elle n’est pas trop longue (entre 5 et 25 minutes). Au-delà de cette durée, le relâchement musculaire laissera des traces de somnolence pendant un moment…!

En complément:  Cet article de "Santé magazine"

http://www.santemagazine.fr/actualite-sommeil-votre-position-joue-un-role-sur-votre-sante-76129.html 

Votre position de sommeil est déterminante ! le saviez-vous ?

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 07:36

Quel constat… (1)

Sur le plan énergétique

Le comportement spontané du jeune enfant(2) peut être qualifié de court, aléatoire, explosif et intermittent. Il se compose généralement de courses rapides, courtes, répétées de nombreuses fois à des vitesses différentes et avec des changements de direction quelquefois brutaux, etc.

Les différences de performances observées sur le terrain entre l'adulte et l'enfant ne pouvant être attribuées ni à la conversion énergétique (chimique - mécanique) ni aux réserves d'ATP ou de Phosphoryl Créatine (PCr), il faur chercher ailleurs leur(s) causes effectives. 
Point positif chez l’enfant, la capacité à répéter un exercice de type intermittent est supérieure à celle de l’adulte. Par exemple, si l’on prend comme référence une séance de 10 sprints sur ergo cycle (vélo stationnaire) de 10 s à 50 % de la force de friction optimale(3), les enfants sont capables de maintenir l’intensité à 300 W sur 10 répétitions (voire plus) alors que cette intensité passe de 1100 W à 850 W chez l’adulte entre la 1re et la 10e répétition. Cela s’ex­plique par le fait que l’enfant privilégie en perma­nence la production d’ATP à partir des processus aérobies qui se déroulent au sein des mitochon­dries. Cela permet, entre autres, de resynthétiser la PCr, qui à son tour permet de renouveler l’ATP utilisé par le muscle dans un effort maximal. Par contre, les ions hydrogène (H+) issus de la dégradation de l’ATP au sein des fibres musculaires sont pris en charge par la mitochondrie. L’acidité musculaire (mesurée par le pH) reste stable pendant toute la durée de la séance.Enfin, le CO2 étant produit en grande quantité pendant l’exercice intermittent, il peut augmenter lui aussi l’acidité du sang lorsqu’il est dissout dans le sang. Les enfants sont avantagés par rapport à l’adulte car ils ont une meilleure ventilation sur les premières répétitions qui permet de prendre en charge plus de CO2 que l’adulte… et donc de limiter l’acidose liée aux grandes quantités de CO2.

Résultat : là où il faut 8-10 min de récupérationun à un adolescent ou un adulte pour refaire un exercice à intensité maximale, un enfant n’a besoin que de 30 s !

Point négatif, l’enfant est incapable de produire les mêmes niveaux d’intensité absolue que l’adulte. Chez l’enfant, les mécanismes enzymatiques qui gèrent le processus énergétique est immature (en témoigne la faible concentra­tion de lactates produite par les enfants à haute intensité).

Si on ajoute à cela un stock de glycogène intramusculaire 50 % plus faible chez l’enfant, on comprend pourquoi il lui est impossible d’atteindre le même niveau d’intensité absolue que l’adulte… faute d’une produc­tion d’ATP en quantité suffisante. En gros, il fait avec ce qu’il a.

Donc, de ce point de vue, et face à de telles qualités intrinsèques, les enfants n’ont pas réellement besoin de s’échauffer outre mesure. Jamais ils ne s’engagent dans ce type de protocole lorsqu’ils font un foot ou un basket à côté de chez eux, lorsqu’ils font des accélérations en vélo ou en roller pour échapper ou dépasser les copains...

Sur le plan musculaire

Les enfants ont une masse musculaire plus petite que celle de l’adulte, mais ils ont en plus une extensibilité supérieure à celui-ci liée, en partie, à la nature du collagène présent dans le squelette des fibres musculaires. Ce collagène, qui joue un peu un rôle d’armature pour le soutien des tissus, présente la caractéristique de s’allonger plus facilement chez l’enfant (parce que immature). Il emmagasine l’énergie élastique liée à la déformation imposée par la tension exercée sur le muscle… plutôt que de se briser. Pour ces raisons, le niveau des microlésions est moindre que chez l’adulte pour une même intensité (en % de 1RM) de force musculaire notamment excentrique (celle qui est la plus délétère pour le muscle). Il est donc logique qu’ils soient moins sujets à ce type de microtraumatismes qui causent les courbatures.
Au niveau des tendons et ligaments

Les enfants ont aussi des tendons et ligaments plus extensibles que ceux de l’adulte car le collagène qu’ils renferment n’est pas arrivé au même degré de maturité. Même si la résistance s’améliore (elle passe 3,5 à 7,8 kg/mm2 de 10 à 30 ans ; puis elle redescend à 4,8 kg/mm2 à 70 ans), il faut une tension relative plus élevée chez l’enfant (14-18 % d’allongement) comparée à l’adulte (10-12 % d’allongement) pour amener une rupture. De fait, ils connaissent beaucoup moins souvent d’épisodes trauma­tiques qui occasionneraient une rupture.

Concernant les os et le cartilage

C’est en quelque sorte leur ‘’tendon d’Achille’’. Les problèmes surviennent uniquement lorsqu’il y a sur-utilisation par traction ou compression des zones cartilagineuses. En effet, ce n’est pas le tendon (capable de bien encaisser les contraintes), mais le périoste ou le cartilage de croissance qui vont être la cible des traumatismes. Le périoste est plus épais que chez l’adulte et fonctionne comme un hauban en faisant un pont par-dessus les zones cartilagineuses. Cependant, il peut se fracturer et entraîner avec lui une partie du cartilage juste dessous. Étant en pleine mutation, ce dernier est très fragile et se déforme (traction, pression, cisaillement…) sous les contraintes mécaniques imposées par un exercice trop souvent répété ou trop intense, et ce d’autant que la croissance tissulaire est rapide. Ainsi, apparaissent certaines maladies bien connues. D’où l’importance d’être à l’écoute des petites douleurs anodines qui pourraient être le signe avant-coureur d’une microlésion… tissulaire.

Conclusion

À la lumière de ces données, rien ne justifie réellement d’imposer aux enfants un échauffement à chaque début de séance, toute activité ou genre confondu. Ils sont largement capables de s’engager dans une activité de façon directe et spontanée.

Le sujet est-il clos pour autant ? Non, car un point important reste à aborder.

Selon nous, le professeur d’EPS, l’entraîneur, le préparateur physique… est garant de la santé de ce public sur le long terme. Cela passe par un apprentissage de meilleures pratiques qui permettront à l’enfants-futur-adulte de préserver le plus longtemps possible son intégrité physique durant sa vie.

L’échauffement participe de ces pratiques. Plusieurs raisons peuvent alors être invoquées pour recommander la pratique de l’échauffement chez les enfants :

1.Cela les éduque à réaliser en début de séance une mise en route progressive de l’organisme qui deviendra, avec l’âge, de plus en plus nécessaire pour assurer une bonne entrée dans l’activité. Cet appren­tissage participera ainsi à la prévention, avec le temps, de l’apparition de certains traumatismes.

2.Dans ce cadre, il s’avère intéressant qu’ils puissent s’approprier les fondamentaux qui sous-tendent cette partie de la séance et acquièrent, par la même occasion, une certaine autonomie par l’usage de routines simples qui pourront être variées et complexifiées au fur et à mesure… pour leur laisser ensuite une totale indépendance dans le choix des exercices qui leur conviennent le mieux.

3. Cette phase est également un moment important dans la prise en charge d’un groupe. Elle permet de canaliser l’énergie et d’optimiser l’attention et la vigilance pour  les exercices à venir. Les séances étant toujours trop courtes, il convient d’aller à l’essentiel.

L’expérience de terrain permet de constater qu’une durée optimale (entre 10 et 12 min) via des activités ludiques et progressives suffirait largement.

(1) Voir les numéros 7 (p. 6-7), 8 (p. 4-5) et 9 (p. 4-5) de la revue Sport, Santé et Préparation Physique  concernant l’échauffement et l’activité physique chez l’enfant, mais aussi la partie « traumatologie/os ».

(2) Par enfant, nous entendons un individu dont l’âge va de 5-6 ans à l’âge pré-pubère (11-13 chez les filles et 12-14 ans chez les garçons).

(3) En fait, il s’agit d’un protocole utilisé par Ratel et coll. (2002, 2003) pour mettre en évidence les différences entre enfants, adolescents et adultes lors d’un exercice intermittent
(4) La phosphorylation consiste à rattacher un phosphate à une molécule pour y stocker de l’énergie (anabolisme), liaison qui sera ensuite à nouveau cassée pour en soutirer son énergie afin de l’exploiter dans une autre réaction (catabolisme). C’est ce va-et-vient de phosphate qui constitue le cœur même du métabolisme de la contraction musculaire.

In ''Lettre informatique SSPP'' no 25 -  P. Prévost - 2010

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 03:41

LE RECONDITIONEMENT DU DÉBUTANT

Le reconditionnement du débutant est une réalité quotidienne des pratiques de santé et oblige au respect d’un protocole exigeant et d’une méthodologie éprouvée.
Définir le profil du pratiquant (nouveau ou en reprise d’activité) et faire un bilan le plus exhaustif possible de son potentiel (principalement physique, mental et technique) sera le passage obligé du professionnel coach ou entraineur.
En effet, un débutant peut être totalement novice ou avoir une pratique passée dont il a perdu les acquis bénéfiques et le plus souvent les sensations kinesthésiques qui s’y rapportent. Le deuxième cas est souvent le plus difficile à prendre en charge car le souvenir d’un passé actif ou sportif peut fausser grandement la motivation et l’engagement dans l’activité (entre autre en donnant au pratiquant une perception faussée de ses actuelles possibilités physiques) 

Caractéristiques du débutant

-       Capacités physiques : État de déconditionnement général ou partiel à l’effort, éventuellement pathologique avec ou sans risque.

-       Technique (savoir faire) : méconnaissance des gestes techniques, du dosage et des procédures d’entrainement et du matériel. A ce constat s’ajoute le manque d’autonomie.

-       Relation à l’effort : Souvent conflictuelle (effort = souffrance). Manque de motivation interne et prédominance de la motivation externe (pression de conformité, conseil médical, famille…).

Evaluation du débutant

Afin de déterminer les facteurs de risque et le potentiel physique, l’évaluation présentera un protocole en deux étapes

-          Evaluation diagnostique : principalement organisée autour d’une recherche d’informations liées à l’état de santé, à la pratique physique (présente et passée) aux préférences et objectifs visés ainsi qu’aux moyens que le sujet va se donner pour réussir (disponibilité pour l’entrainement par exemple). Il complètera aussi le QAAP (Questionnaire sur l'aptitude à l'activité physique). Ces relevés d’informations seront étoffés par un certain nombre de données biométriques non invasives mais significatives

·         Taille – poids – composition corporelle

·         Périmètre abdominal et mensurations complémentaires

·         Observation posturale

La mesure de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque au repos viendront compléter cette première étape qui a pour but de déterminer les facteurs de risque que présente le sujet et donc de permettre de choisir de façon sécuritaire les protocoles des tests les plus appropriés le concernant. Ces tests permettront d’observer et de mesurer les réactions du pratiquant à l’effort.

-          Evaluation fonctionnelle : Comme elle le désigne, cette étape va mettre en ‘’fonctionnement’’ les systèmes corporels et en particulier les systèmes musculaire et cardio vasculaire. Les tests choisis (tests cardio, de force, de flexibilité, d’équilibre…) permettront de préciser 

1-    le niveau de performance du sujet

2-    les objectifs accessibles et cohérents 

3-    les activités et outils de pratique qui seront associés 

4-    les charges ou dosages de l’entrainement personnalisé

              C’est par une démarche similaire que l’on reconnait un professionnel ou une structure sérieuse et responsable en conditionnement physique. La production d’un programme de reconditionnement n’est pas une fin en soit. Elle doit permettre au pratiquant de comprendre ce qu’il fait, pourquoi il le fait et de maitriser sa progression. La routine n’est pas de mise car l’évolution et les progrès doivent donner lieu à un réajustement fréquent des charges de travail…et donc de ce fameux programme.
De plus, la progression n’est pas linéaire. Les progrès peuvent venir très vite mais il ne faut pas bruler les étapes. En phase de ``re`` conditionnement une deux à trois séances par semaine sont suffisante. Les résolutions qui propose un entrainement quasi quotidien sont en général de courte durée et se solde bien souvent par des désagréments d’ordre musculaire ou articulaires.

Donc pas de précipitation, dans un premier temps il faut rechercher la régularité et la qualité du travail.
Les bonnes habitudes
– emploi tu temps respecté
– placements corrects recherchés
– et soutien demandé si vous ne pensez pas bien faire.
Votre coach est là pour ça… C’est son métier !!

A suivre...  

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:12

La thérapie Hormonale Substitutive (THS)STETO.jpg
Est la thérapie utilisée, pour les femmes pré ou post ménopausées, comme traitement préventif et palliatif à certains symptômes et infirmités liés à leur état.

Parmi ces altérations de santé, les plus importantes sont les problèmes cardiovasculaires, l’ostéoporose et la maladie d’Alzheimer.
Certaines observations confirment le rôle préventif des oestrogènes.

·       Le taux d’accident cardio vasculaire inférieur chez les femmes pré ménopausées comparativement aux hommes.

·       Une chute brutale du taux d’œstrogène augmente à âge égal de 2.2 les risques cardio vasculaires chez des femmes pré ménopausées. 

La dernière situation est bien sur différente d’une ménopause physiologique pendant laquelle la diminution progressive de la concentration d’œstrogène permet la mise en place de mécanismes d’adaptation.

 

En effet les œstrogènes

·       favorisent la concentration du ``bon`` cholestérol (HDL)

·       diminuent la cholestérolémie totale, et en particulier celle du ``mauvais`` Cholestérol (LDL)

·       Ils optimisent l’action de la prostacicline (vasodilatateur),

·       augmentent la production d’oxyde nitrique

·       augmente la sensibilité à l’insuline.

 

Le traitement ne fait pas toutefois l’unanimité. Bien qu’il semble recommandé de traiter quand les bénéfices apparaissent supérieurs aux risques, l’American Heart Association sans davantage d’études ne reconnait de preuve formelle en faveur de la TSH.

Du à l’effet cardio protecteur des œstrogènes et leur action sur la cholestérolémie, de nombreuses études suggèrent que la THS diminuerait de 50% les infarctus récidivants. Ainsi les femmes à risque coronarien sont-elles des sujets potentiels à une telle thérapie.

A contrario, le cancer du sein, les thromboses veineuses, mélanomes et pathologies hépatiques doivent orienter vers une réserve restrictive à l’égard de la suplémentation hormonale.

Les questions demeurent donc quant à la généralisation de la THS et ce avant la validation plus exhaustives d’études complémentaires… Toutefois pour celles qui ne souhaitent pas utiliser cette possibilité, les propositions validées par ``la faculté`` demeurent toujours aussi concrètes et basiques !

·       une diète équilibrée riche en calcium et potassium et pauvre en gras saturés

·       éviter le tabac facteur favorisant l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires

·       une activité physique régulière (4 fois semaine) préventive de la déperdition osseuse, de l’excès de cholestérol et du gras artériel.

 

Avant d’initier une THS….Et pour conclure, une approche individuelle semble indispensable pour chaque femme afin de légitimer au mieux une telle stratégie.

·       examen physique

·       historique clinique et analyse de laboratoire

·       electro cardiogramme, mamographie, densitométrie osseuse

C’est la généralisation de ces investigations individuelles qui pourra éclaircir au mieux la pertinence d’une stratégie de supplémentation adaptée.


Patrick CLANET pour Attitude Pro Inc

d'aprés l'article du Dr Anna SANCHEZ cardiologue in ``Listin Diaro`` Santo Domingo du  05/05/2010
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 01:55

Le Spinning…et consommation calorique…Mise au clair !

 

Suite aux questions de certain(e)s d’entre vous concernant la dépense calorique en cours de Spinning et aux réponses qui leur ont été données ici et là, nous avancerons cette mise au point technique relativement aux estimations proposées par les cardio fréquencemètre POLAR…
En effet, beaucoup voient dans le spinning une activité plaisante, sociale et efficace de gestion de la composition corporelle par l’optimisation de la condition physique en toute sécurité.

 - Le renseignement des cardio fréquencemètre se fait en entrant les données de base suivantes : taille - poids - sexe - date de naissance. On peut les complétées si cette données et disponible, par la consommation maximale d’oxygène (VO2 max). pour cela un certain nombre de protocole sont disponibles et accessibles. Si ce n’est le cas, on peut se faire évaluer dans une clinique de kinésiologie (test direct ou indirect)

 - Ces données permettent une estimation fiable de la consommation calorique à l'effort corrélée à la dynamique fréquentielle (variations de la fréquence cardiaque à l’effort). Les formules arithmétiques sont disponibles auprès de POLAR ainsi que dans la littérature scientifique reconnue.


La consommation calorique
à l'effort est influencée positivement par différents facteurs dont voici les 4 principaux

o    Le potentiel musculaire de l'individu -  donc son métabolisme (les hommes sont avantagés vs les femmes)

o    L'impact musculaire de l'effort (c'est pourquoi nous proposons des efforts à dominante cardio vélocité et d'autres à dominante puissance – force ayant chacun des impacts différents

o    La durée de l'effort (le temps de travail effectif)

o    les facteurs d'exécution de la pratique (la qualité technique du travail – point sur lequel nous n’insisterons jamais assez…)

 

o    Une cinquième donnée est fondamentale en spinning à savoir la construction rythmique, ce que les spécialistes appellent le relief musical du cours dont l’incidence fonctionnelle est déterminante. Ce  relief musical permet de soutenir le travail et de l'optimiser au maximum (par un bon instructeur bien sur !) 


Une formation professionnelle sérieuse permet de comprendre et organiser cette pratique. De conduire une séance, efficace sécuritaire et plaisante. Si vos dépenses caloriques sont actuellement, ou vous paraissent insuffisantes, ce n'est ni la faute des montres ou d'une activité bidon. Il se peut simplement que les cours proposés soient incapables de vous faire travailler dans des repères et sur des intensités efficaces.

Les travaux et bilans effectués par POLAR (leader mondial en évaluation cardio vasculaire… nous ne parlons pas là d'une compagnie d'herboristes...On est bien d'accord !) évaluent entre 850 et 950 Kcal la dépense calorique pour des cours de 45 minutes de RPM (concept de spinning).

Il apparait, et nous l’avons expérimenté que la dépense calorique en spinning soit un objectif légitime et accessible.

Toutefois nous devons garder en conscience que si la dépense à l’effort est un des objectifs de l’entrainement (l’optimisation métabolique étant une garantie de la gestion du poids) la qualité et le suivi technique de la pratique est le passage obligé de sa réussite.

Le contrôle fréquentiel à l’effort a dans ce cas l’avantage

·         d’estimer justement la réaction à l’effort

·         de contrôler le niveau de charge (intensité) imposé

·         et de fait d’évacuer les risques de travail ``à vide véloce`` terriblement nocifs et dangereux.

Des repères fonctionnels, biomécaniques, comportementaux sont reconnaissables pour les techniciens professionnels quant à l’efficacité et la sécurité d’une session. Ils sont hélas trop souvent ignorés par les instructeurs trop vite et superficiellement formés. La dimension ludique est importante, elle peut être motivante et un support positif pour la pratique. Elle ne doit toutefois pas devenir le but ultime des séances au risque de les dénaturer totalement et trahir les fondamentaux initiaux des pratiques physiques de santé.

 

L’analyse des pratiques physiques de conditionnement et de santé et un sujet passionnant et participe des cours que nous proposions. Cette première présentation reste un introduction que nous développerons prochainement. Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire…  

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 03:17

Pour tous ceux qui ont fait le choix de la forme et du bien être le terme de Cardio Training n'est plus un inconnu. .. TAPIS DE COURSE 1

Introduction au CARDIO TRAINING

 Pour tous ceux qui ont fait le choix de la forme et du bien être le terme de Cardio Training n'est plus un inconnu.
Avec le développement des pratiques sportives de loisir nous assistons depuis une vingtaine d'années à la découverte (ou re-découverte) de certaines activités Physiques naturelles telles que la marche, la course à pied ou plus ou moins accessoirisées comme le vélo.
Ce retour ''à l'air pur'' ce grand bol d'air que chacun peut se procurer lors des périodes estivales et de vacances (ski, glisse) trouve son complément dans l'extraordinaire engouement pour les salles de ''remise'' en forme et de musculation. Plus que jamais se côtoient les tenants du ‘’Look’’ et ceux du foncier au sein des même structures d'activités physiques.

Ainsi le ''Cardio Training'' ou entraînement cardio vasculaire, vous est-il proposé comme une activité de référence indispensable à votre forme et à votre santé mais souvent, hélas bien mal organisée.
Le Cœur est un muscle et nous pouvons supposer puis constater, qu'il se prépare et se développe comme l'ensemble des muscles de l'organisme. Comme les autres muscles il peut aussi souffrir et se détériorer.
Nous sommes tous différents par notre aspect physique, nos compétences mentales et physiques, par nos expériences et notre histoire, nos besoins et nos possibles.. .

Malgré cela nous avons tous un
COEUR... ! jog3

De tout temps les expressions populaires traduisent la nécessité d'avoir ``Un Cœur gros comme ça !`` ou ``Du cœur au ventre``. Lorsque `` l'on y met tout son Cœur ``, les chances de réussite sont décuplées.

Bien sur, ces expressions marquent également le besoin de Droiture et d'Honnêteté, dont nous devons faire preuve dans notre engagement pour une pratique régulière, constante et correctement programmée et ce, à travers des activités très diverses dans leurs formes et leurs contenus.
Le Cardio Training intéresse le muscle le plus sensiblement et symboliquement «marqué», il peut de ce fait connaître aussi un retentissement mitigé, voir un accueil mesuré ou méfiant. A ce sujet nous ne pourrons pas faire l'économie de la détermination des risques réels ou potentiels que chacun peut rencontrer.

Le développement de ces pratiques ``cardio`` confirme la prise de conscience collective sur la nécessité :

  • D'améliorer sa condition physique générale.
  • De bouger son Corps pour améliorer son Cœur…
  • Afin de développer la prévention en général et celle des risques Cardio vasculaires en particulier !

Le développement important des structures de "conditionnement Physique", nous montre que l'intérêt pour l’activité Physique en général et les activités de "sport santé" en particulier traduisent des aspirations plurielles et souvent complémentaires:

·         Etre performant et dynamique.

·         Etre fort pour résister au stress quotidien...

·         Retrouver la ligne, ou une ``forme`` de corps positive et valorisante.

·         Etre en bonne santé longtemps et profiter pleinement de la vie.

Activité physique organisée et codifiée dans ses effets, le Cardio Training a ses règles qu'il nous faudra suivre et respecter scrupuleusement. Ce code de bonne conduite est le garant de l'efficacité de notre investissement et de notre réussite. Il est aussi la promesse de progresser rapidement en prenant plaisir à pratiquer.

Ces principes fondamentaux sont:

  • La sécurité dans la pratique.
  • Le respect des règles physiologiques.
  • L'individualisation de la proposition d’entraînement.
  • Une pédagogie et une méthodologie adaptée donc individualisée.
  • L'autonomisation progressive du pratiquant

 '' On ne badine pas avec son Coeur ! ''


Patrick CLANET  in ``Le mini guide du Cardio Training`` extrait  Ed. POLAR.
COEUR CIEL

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 03:25

Les séances de cuisses, abdos, fessiers ; qu’en attendre réellement ? OMBRE SILHOUETTE 2

 

Pour beaucoup, la solution aux kilos mal placés, à l’embonpoint, et au surpoids en général, est un objectif au profit duquel ils sont disposés à sacrifier des heures de souffrance et de transpiration en renforcements localisés.
Il suffit pour cela de visionner quotidiennement les publicités  (bien sur mensongères !) qui nous vantent les miracles obtenus par les seuls exercices sur les abdominaux à travers les silhouettes Oh combien sexy de sportives et sportifs en maillot de bain et à la peau bronzée (en plus il semblerait que les abdos rendent la couleur et le bronzage en prime !!)

Bien plus que la santé, l’esthétique est une corde sensible qui constitue un puissant levier motivationnel  pour mettre les plus récalcitrants en mouvement. Croyant améliorer l'apparence en travaillant spécifiquement les endroits ``sensibles``, les messieurs s’acharnent sur leurs abdominaux tandis que les dames s'abonnent aux séances ``Cuisses – Abdos – fessiers`` comme si il suffisait de cibler les lieux de ``stockage`` pour avoir les résultats les plus rapides et les plus efficaces.

 

En fait  pour aller à l’essentiel, on va cibler les zones les plus propices au stockage adipeux, à savoir plutôt le ventre pour les hommes, les fesses et les cuisses... pour les femmes.

 

La théorie du ``spot réduction`` :

Nombreux sont les pratiquants, et hélas aussi les instructeurs en conditionnement qui supportent cette théorie de ``l’amincissement localisé``. Il faut reconnaitre toutefois que des travaux anciens avaient défendu l’idée que l’entraînement d’un groupe musculaire donné s’accompagnait d’une perte sélective de graisse dans ce territoire.
En gros ( ! ) on pensait qu’en faisant travailler les abdominaux on faisait fondre la graisse périphérique en la consommant. Cette théorie appelée « spot réduction » est aujourd’hui complètement obsolète. Si l’exercice peut être à l’origine d’un amincissement au niveau des territoires concernés, celui-ci n’apparaîtra qu’après un investissement significatif dans la durée et au travers un travail global et diversifié. La perte adipeuse concernera d'ailleurs des zones plus étendues.

 ABDOS-1.jpg

Comment les choses se passent-elles ?
Pour faire simple rappelons que pendant l’effort le muscle consomme des glucides, des triglycérides (acides gras) et des protéines…

Primo
Pour que l’exercice provoque une fonte graisseuse localement, il faudrait que les abdominaux par exemple utilisent le gras accumulé sous la peau du ventre ou dans l’abdomen. Ceci n’est pas possible car il n’y a pas de vaisseaux sanguins et donc d’échanges directs entre le gras et les muscles de cette zone.
Lorsque le gras est libéré des cellules adipeuses (adipocytes) sous cutanées, il est déversé dans la circulation sanguine puis emporté vers le cœur. Il est alors mélangé avec le gras provenant des autres régions du corps et distribué à l’ensemble de l’organisme par la circulation artérielle.  Ainsi, lorsqu’un muscle travaille et qu’il utilise les lipides comme carburant, ces lipides proviennent de l’ensemble des réserves de graisse. Physiologiquement nous voila devant un premier Hiatus !

Secundo
Le principe d’une activité aérobie de faible intensité pour une utilisation préférentielle des lipides est souvent proposé aux personnes en surcharge pondérale. Si l’hypothèse initiale n’est pas dénuée de logique, elle ne résiste pas à l’épreuve des faits. Les personnes en surpoids ne sont pas en mesure de s’adonner à une durée d’exercice excessive (C’est d’ailleurs ce qui fait qu’au bout de trois mois plus de 75% des adhérents cessent de fréquenter leur Gym !). En effet, 1kg de graisse représente 9 OOO kcal soit environ 30 heures de marche ! On imagine aisément l’impasse méthodologique et surtout fonctionnelle sans un encadrement quasi militaire voir commando... deuxième Hiatus !

Non seulement c’est long, mais en plus bigrement fastidieux… Donc démotivation et un abonnement au Gym de perdu.

ABDOS-2.jpg 

Qu’attendre du renforcement musculaire ?
S’il ne faut pas espérer de fonte localisée de graisse (excepté peut être par liposucion), le renforcement musculaire va favoriser un raffermissement des zones travaillées. Lorsqu’ils sont correctement réalisés, les abdominaux  peuvent aboutir à un affinement de la ligne grâce à une tonification des muscles et du  transverse en particulier (gainage)
De plus le développement de la masse musculaire aura pour effet d’augmenter le métabolisme de base puisque l’on sait que le métabolisme de la masse maigre (muscle) est 8 fois plus élevé que celui de la masse grasse.  En fait, ce qui s’avère important et performant en matière de gestion de la composition corporelle, c’est l’augmentation de la dépense calorique  et le contrôle des apports alimentaires.

 

Conclusion 
La meilleure façon de perdre le gras accumulé dans le ventre, les cuisses ou les fesses  est finalement d’associer une activité physique régulière, globale, plaisante et suffisamment intense avec un contrôle qualitatif et quantitatif des apports caloriques. Sur ce dernier point, il semblerait qu’il n’y ait pas un régime meilleur qu’un autre. (Nous ne pouvons que déconseiller les régimes carencés qui sont les meilleurs pourvoyeurs du phénomène Yoyo... et de la déprime).


Patrick CLANET pour Attitude Pro Inc. en complément d’un article de Thierry MAQUET prof Agrégé d’EPS UFRAPS Paris XII

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