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Présentation

  • : Le blog de Patrick CLANET
  • : informations générales et techniques relative à la santé. Domaines supports: activités physique,sociales et culturelles...
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Edito...

Un long silence... (encore un !?) ponctué de rencontres et de découvertes, nous amène naturellement à enrichir, transformer et embellir nos pratiques de conditionnement à la Santé. Du monde de la réadaptation cardiaque à celui de la préparation physique ou de la danse, la curiosité ou la marginalité ont souvent dirigé nos pas. Comme un besoin de comprendre, de rigueur et d'expérimentation sans tabous dans l'espérance de projets de réussite.

Du détour universitaire, pour une reconnaissance institutionelle du conditionnement physique, à la création d'entreprise du Bien Être, il est naturel que la Massothérapie vienne compléter et harmoniser notre parcours. Elle proposera à nos élèves, à nos étudiants ou clients, des clefs nouvelles pour vivre, peut être, plus longtemps, mais certainement MIEUX !


PC

NOUVEAU !

En bas de la page... Notre citation du moment !
Dans Info - Entrainement
      ``Les 10 commandement du CT``


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Gestion du poids...Info

- Mai 2010 - Suite à nos informations concernant les régimes et les diètes, nous tenons à signaler l'excellent articles synthétiques et trés juste de Martine FORTIER dans ''Coup de pouce'' du mois de mai page.

 

- Mars 2010 - Confirmant nos références méthodologiques, le manque de sommeil apparait comme un facteur déterminant de la prise de poids.
De même les efforts intensifs ont une tendance constatée à la réduction de l’apport alimentaire (à contrario des efforts modérés) permettant ainsi une meilleure gestion du poids.

- Printemps 2012... La réflexion avance concernant l'utilisation de procédés restrictifs (régimes) proposés pour la perte ou la gestion du poids. Enfin des décisions sérieuses sont attendues !

 


14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 00:51

STRATEGIES DE TRANSFORMATION - L’ENTRAINEMENT

I. Entraînement physique à la Santé

Mise en garde :

La prise en charge des individus, dans une perspective de santé bien être ou de compétition sportive, s’inscrit (et ce n’est souvent qu’un vœu pieu) à travers une gestion des corps (mais pas seulement… !) réfléchie et organisée.

La mise en chantier d’une stratégie de transformation, qu’elle soit optimisante, préventive ou simplement conservatrice, ne peut faire l’impasse d’une approche empathique et sécuritaire du sujet à transformer ou préserver.

Pour bien clarifier les choses, il importe de prendre conscience des enjeux de ce que l’on entend par entraînement ou conditionnement physique. Les termes bien que parfois différents et différenciables obligent à une précision professionnelle et factuelle.

La modélisation sportive invite souvent à l’optimisation des performance dans une quête de record. Plus classiquement elle oriente à la reproduction modélisée des formes et exercices propres aux disciplines sportives les plus courantes.

Ce schéma de reproduction mimétique, de « copier coller » des formes et procédures se traduit le plus souvent par un appauvrissement des propositions fonctionnelles quand ce n’est pas une l’inadaptation parfois dangeureuse de celles–ci. En effet, comme nous le verrons plus loin, parmi les confusions courantes et usités, figurent les tendances à la « sportivisation » des pratiques physiques de loisir ou de santé, dans leurs contenus et dans leurs objectifs. Cette tendance, réelle et historiquement déterminée est la résultante naturelle de l’emprise institutionnelle, sociale et médiatique du mouvement sportif et du cadre qu’il impose au domaine des activités physiques dont il n’est qu’un élément parmi d’autres.

Conscient que le temps est venu de préciser notre propos et celui de notre engagement, nous proposerons une lecture cohérente et originale des pratiques de santé. Cette lecture particulière impose un approche spécifique et l’émergence d’une méthodologie de l’entraînement à la santé. En marge des repères existants les plus courants elle pourra à loisir se nourrir de l’ensemble des pratriques corporelles au gré des objectifs qui sont les siens.

Educateurs – chercheurs -formateurs seront bien évidemment attentifs

  • à la pertinence des procédures de transformation
  • à l’adaptation de celles-ci aux pratiquants – élèves - clients
  • au respect des objectifs fondamentaux et intermédiaires du conditionnement à la santé
  • à la sécurité et l’efficacité des propositions d’entraînement.

A ce titre, il importera de définir correctement et si possible de façon exhaustive (?) les facteurs déterminants de cette action de transformation.

L'entraînement physique du sujet sain sportif s'inscrit le plus souvent dans la perspective d'une meilleure performance dans la discipline pratiquée. Toutefois, le pratiquant lambda, le sujet « moyen » pratique le plus souvent une activité physique pour le simple bien être qu'il apporte, pour conserver une bonne image de soi (rester jeune ou dynamique) pour rester en "forme" et parfois aussi pour développer cette pratique dans un cadre convivial entre amis. Cette activité régulière, répondant aux attentes de chacun, doit contribuer efficacement au besoin de santé ou parfois plus prosaïquement à la perception de celle ci. Ainsi conçue, l’activité physique participera activement à la réduction des risques d’altération physique et à la conservation d’une condition physique de santé satisfaisante.

Questionnement initial :

Pour beaucoup, entraînement rime avec habitude et routine. Games répétitives, et parfois stéréotypées, habitent souvent les réflexions des pratiquants ayant abandonné une pratique régulière. Ce passage obligé de la forme ou de la performance, du bien être ou de l’expertise et parfois connoté négativement par la souffrance voir le « calvaire » qui l’accompagne et qui vient parfois à bout des motivations les plus solides. Enfin, la déception devant les piètres résultats obtenus ou tout simplement le peu de sensations reconnues, sont les causes évidentes et les plus courantes de l’abandon.

S’il apparaît évident que l’humain s’investit d’autant plus que les projets qui lui sont proposés sont facilement réalisables… et à court terme bien sur ! La gageure du conditionnement physique et de la transformation du potentiel physique est un challenge quasiment inaccessible pour qui n’est pas armé solidement à cet effet. Pour qui n’a pas évalué la complexité des facteurs intervenant dans cette action « redemptrice » de transformation.

Nombre de spécialistes techniciens s’y sont cassé les dents, nombre de marchands de soupe ont du fermer boutique, et nous ne comptons pas les « communicants » de tout acabit qui ont fait fausse route en simplifiant à la caricature leurs propositions. Les solutions (elles sont plurielles) sont de fait plus riches que cela car elle contiennent toutes un peu de tout ça !

« La simplicité est le début de la barbarie » disait Pascal. La simplification à outrance des produits peut, sans doute, être un passage marketing possible. Il est souvent caricatural et payant qu’à court terme. Il est certain que les « gens », le public, tous ces clients potentiels sont pour la plupart mal ou sous informés des contraintes et nécessités d’une prise en charge physique. Ils en ont d’ailleurs tous leurs représentations préalables ! Les média eux même pour des raisons de compétence et de stratégie marketing faussent eux aussi les images et projets significatifs à ce sujet.

Si il est effectivement humainement impossible de refuser aux pratiquant une exigence de résultats rapide et significative. Cette réalité du terrain doit être un aiguillon permanent pour qui souhaite être reconnu pour sa compétence et faire de cette entreprise un projet économiquement et humainement viable. L’oublier serait une erreur de jugement, une faute professionnelle grave. Les conséquences sont évidentes et plaident pour une stratégie complexe, méthodique et responsable.

Somme toute, suffit – il de se poser les bonnes questions !

- Que recherchent tout simplement les pratiquants d’exercices physiques et quel est leur engagement ?

- Que cherche–t-on à faire en « faisant faire de l’exercice » ?

- Que nous disent les experts, scientifiques spécialistes de la santé ou de la physiologie de l’exercice, ou les professionnels du conditionnement ?

- Quels sont les formes, intensités et fréquences nécessaires et suffisantes à un entraînement dont nous recherchons les limites sécuritaires et efficaces….

- Comment rejoindre à travers un acte lié à l’effort et à l’inconfort, le plaisir de l’action physique et de sa durabilité…?

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 03:01

Lettre à mes collègues:

 

Chers collègues,

           
            Si j’ai tenu à vous faire part de mon sentiment avant nôtre prochaine réunion, c’est que depuis un certain temps, je pense que notre préoccupation actuelle est peut être excessive dans le sens ou nous mettons sans doute ‘’la charrue avant les boeufs’’ pressés que nous sommes, par le cérémonial incontournable des bulletins à compléter.
‘’Je suis comme une truie qui doute’’ (*) est une référence qui me vient naturellement à l’esprit dans cette situation particulière. Mais ce n’est pas la première fois que cela m’arrive dans ce beau monde de l’enseignement.

Pour reprendre l’expression de l’un d’entre nous, je ne pense pas que nous soyons ‘’dans le champ’’, je pense plutôt que nous ne sommes pas dans le bon match J, mais rien de grave ! La nécessité de changer nos habitudes et l’approche globale de notre discipline, n’amoindrit en rien notre volonté de bien faire…Et de faire Bien… Dans cette période de transition, c’est ce qui est encourageant. Si on étalonne la compétence globale à la capacité d’adaptation aux situations nouvelles, nous sommes pas mal bons !

Lecture incomplète (je suis optimiste) des textes, échanges insuffisants sur les changements de fond liés à la pédagogie d’intégration, en particulier avec nos responsables pédagogiques, la seule préoccupation proposée comme priorité à notre énergie légendaire est la rédaction de compétences susceptibles de compléter le livret de l’élève !
 

            En quoi cela change-t-il notre pratique ?

            Bonne question ! Merci de vous l’avoir posée…
 

Le silence n’étant pas une alternative, voici mon sentiment exposé ci-dessous… Il vous paraitra peut être confus, c’est qu’il l’est effectivement, confronté aux priorités ‘’pédagogiques’’ que l’on nous propose. Désolé…

 

            Nous devons assimiler depuis l’an passé un nouveau modèle pédagogique reposant sur la ‘’pédagogie des compétences’’. Les fondamentaux de cette réforme confirment que l’apprentissage, se centre sur l’enfant et le développement des compétences plus que sur l’acquisition de savoirs ou de savoir faire. Outre qu’il convient de clarifier un certain nombre de concepts (dont celui de compétence) l’évaluation dont nous sommes responsables, doit faire état du développement des compétences de l’élève (évolutives, et en devenir) plus que sur la restitution ou l’application de savoirs ou savoir-faire. Elles doivent être formulées dans ce sens et nous obligent à ‘’mettre à jour’’ nos observables habituels. Cette pédagogie de ‘’l’Intégration des ressources nécessaires’’ à la validation des compétences opérationnelles va sans doute être notre lot commun pour l’avenir…

Autant ne pas rater le départ… Et s’y atteler !

 

POURQUOI ?
           

            A l’origine, ce changement de paradigme est une réponse à l’échec global d’un système éducatif peut propice à faciliter l’entrée de la majorité des élèves, futurs adultes, dans la vie sociale et en particulier professionnelle. Ne nous affolons pas, bon nombre de sociétés occidentales en sont aux mêmes conclusions concernant l’efficience de leurs projets éducatifs…Ce n’est pas une raison de ne rien faire ! D’autant que sont nombreux les chercheurs spécialistes des apprentissages qui revendiquent depuis longtemps ce virage méthodologique et que, malgré tout, certains d'entre nous "faisaient de la compétence" sans le savoir !
Au-delà du débat : ‘’Quel  rôle pour l’école entre l’épanouissement individuel ou l’ajustement aux réalités économiques ?’’, l’échec du système est toutefois évalué, quant à lui, par la difficulté des jeunes adultes à s’intégrer au monde du travail.
“La réussite scolaire est une condition nécessaire mais bien insuffisante à l’intégration dans la vie professionnelle et de loisirs…- et ainsi - de faire face à des situations changeantes et complexes. (2) –Perrenoud- 1995

Faire face à l’ensemble des tâches possibles dans l’exercice de son métier, apparait la compétence du professionnel, du travailleur. De fait, la compétence a été perçu comme « un ensemble structuré et cohérent de ressources, qui permet d’être efficace dans un domaine social d’activité » (3)… Ce que sont les APS dans leur ensemble mais dans un monde (scolaire) ou d’évidence, les protocoles d’évaluation, l’estimation des apprentissages (moteurs mais pas uniquement), s’organisent dans des situations et dans un contexte certainement éloigné de la complexité de la ‘’vraie vie’’!

 

QU’EVALUE-T-ON ?
 

            Actuellement nous devons évaluer nos élèves en définissant les compétences visées pendant ou au terme d’un processus d’apprentissage de ‘’ressources’’ en Education Physique (**). C’est l’objectif qui nous est proposé sans autre forme d’information, de formation ou de soutien particulier (à date !). Certes, on nous parle de réforme, on nous présente des outils ou plutôt un outils, et puis ‘’Let’s Go vous êtes capable !’’… ‘’Puisque vous êtes compétents !’’ j’oserais ajouter...?
La valse des concepts et protocoles, si emballante soit-elle se heurte à la fois à l’interrogation légitime des parents, soucieux d’y comprendre quelque chose… et à l’impréparation où nous sommes à appréhender la dimension réelle de ces nouvelles exigences.

A part des heures passées à ‘’reconnaître’’ un logiciel (pour rien !), et puis un autre (il semblerait que ce soit un succès ! et nous nous en réjouissons), nous ne pouvons objectivement pas nous prévaloir d’échanges véritables, de questionnements critiques, de confrontations enrichissantes ou d’explications quant au fondamentaux et attendus de la nouvelle réforme. Notre enseignement doit-il aboutir à la reprise à peine modulée de ‘’compétences’’ proposées par un logiciel ou un texte officiel !? Ou à une mise a plat réelle des ses pratiques, de ses protocoles, de sa conception même, voir de ses disciplines ou activités.

Le risque, qui peut être le notre, serait de se raccrocher à des balises déjà « reconnues » et par conséquent bien utiles. De définir un concept par un autre plus familier. D’assimiler le nouveau paradigme à l’ancien en s’assurant ainsi un minimum de sécurité. Cette approche simplificatrice est évidemment à l’opposé de la compétence qui se veut dans notre domaine, « capacité à gérer la complexité » (3)

La compétence n’est pas réductible à un ‘’objectif atteint’’ qui bien que pertinent dans sa représentation, est trop souvent le fruit d’un fractionnement excessif et réducteur.

Elle ne peut pas davantage être assimilée à la ‘’performance’’ qui n’est, elle aussi, qu’une perception particulière de la réussite qui a souvent le défaut d’orienter de façon caricaturale l’intérêt et l’engagement des élèves sans informer justement sur le champ plus large de l’Éducation physique et de ses apprentissages. De plus la compétence se doit de dépasser le champ « limité et stéréotypé d’une éducation physique qui ne serait que sportive (5).  

 

VERS QUOI ALLONS-NOUS ?
 

            Ne confondons pas, rédaction synthétique et harmonisée de tâches motrices qui risque bien vite de montrer ses limites, avec l’évaluation de perspectives évolutives pour et par l’enfant dans des situations volontairement choisies comme complexes.

Pour être clair, l’objet de l’évaluation, n’est pas de maitriser un outils de collecte informatique (fut-il pratique) mais plus sérieusement de saisir à travers des items d’évaluation pertinents, la réalité temporelle et évolutive des apprentissages en cours. La représentation même de l’apprentissage en est transformée qui ne se contente plus de restituer ou d’appliquer, mais se situe au stade de la résolution de problèmes si ce n’est de réalisations pour les plus avancés de nos élèves (4). En fait la démarche proposée par la réforme est une démarche de projets qu’il ne faudrait pas réduire à un inventaire de tâches à compléter. Nous passons du QCM fermé à la production argumentée personnelle ou collective.

La compétence est alors « la capacité à gérer de manière satisfaisante des projets complexes » (6). C’est avant tout un système complexe dont l’importance est liée, non pas à la richesse ou la diversité de ses composantes, mais aux relations construites entre ces mêmes composantes ‘’intégrées’’ en compétence(s)… Il n’y a pas une réponse, mais au contraire des réponses plus ou moins satisfaisantes qui sont le fruit de la diversité et de la qualité des expériences vécues par l’enfant en Education Physique.

Cette conception nouvelle, où apparaissent, entre autres, les réflexions d’Edgard Morin ou de Joel de Rosnay, balayant le réductionnisme pédagogique et la ‘’citadelle scolaire’’, confirme la diversité et la complémentarité des expériences liées à l’Education physique dans et hors l’école par une interaction structurante des Compétences.

 

            Cette nouvelle réforme oriente résolument les enseignants vers l’apprentissage à la gestion de projets complexes. Cela ne pourra se faire sans revoir les pratiques d’enseignement, dans leur forme et sur le fond. L’EPS semble se prêter assez bien à cette évolution si les enseignants acceptent de sortir de leur pré carré et de leurs habitudes. C’est avant tout un choix collectif, un choix d’équipe libre… pour un travail d’équipe. Équipe organisée, concernée et orientée vers des projets ambitieux qui se doivent de déborder du seul cadre de l’EPS. Parce que les compétences développées en EPS concernent, aussi, l’ensemble du corps enseignant et les partenaires éducatifs (5) !
Projet plein-air, scientifique, caritatif, santé, sportif ou humanitaire, autant de thématiques de référence qui peuvent offrir l’occasion de fédérer des enseignements insuffisamment synergiques à date et développer chez nos élèves une perception globale, pluridisciplinaire, dynamique et enthousiaste de ses apprentissages. ‘’Il faut garder à l’esprit que ce qui guide le cheminement de chacun, c’est avant tout des projets, de la passion et du plaisir’’(6)

A date, nous consommons (parfois) des activités pré-organisées par facilité et sécurité. Aussi parce que nous considérons ne pas pouvoir gérer de tels projets complexes. C’est bien l’intérêt de l’interdisciplinarité que de mutualiser les savoirs, savoir-faire et ressources diversifiées et de les intégrer au sein de compétences à visées complexes accessibles.

‘’Décloisonnons !’’

En clair, cette réforme sera ce qu’en feront les enseignants et ceux qui les soutiennent, la communauté éducative, les directions et inspections pédagogiques. Pour tout ce monde la, nous le savons, c’est aussi un projet complexe, mais combien innovant et emballant car il est certain que nous en avons les compétences  !
 

Exemple de projet interdisciplinaire :
S’engager pleinement et participer à un camp de pleine nature itinérant. (CE2-CM1-CM2-6e)

Disciplines naturelles, la marche et la course d’orientation, sont propices à découvrir des environnements nouveaux et riches. Elles favorisent l’engagement individuel référencé à un collectif en recherche d’autonomie autour d’une activité physique récurrente d’intensité soutenue et variable. L’initiation, la découverte ‘’technique’’ est facile et pertinente dans un environnement riche en espaces naturels sauvages (et même dans une cour d'école !).

L’engagement moteur que ces pratiques nécessitent, marche athlétique en charge ou pas, en contrainte topographique ou en recherche, permet un ajustement et une complexification effective en fonction du niveau d’enseignement. La perception spatiale et topographique sur laquelle elles s’appuient. La collaboration indispensable à laquelle tout participant doit se résoudre…L’estimation nécessaire des temps et des distances impliquées dans la gestion individuelle et collective de l’effort. La découverte du milieu, de la faune, de la flore, de l’histoire que cette aventure va générer. La gestion économique et domestique par les élèves et leurs accompagnateurs d’un tel ‘’chantier’’.

Tous ces facteurs nécessitent une convergence des champs d’enseignement au-delà du cadre de l’EPS mais à travers des ressources qui viennent étoffer et enrichir le projet initial.

Sans compter la gestion anticipée des incidents possibles…Entraide, soutien, protection et encouragement…Education aux premiers secours !!... Et l'organisation des moments de ressourcement et de récupération !

Est-ce un projet complexe ? Sans aucun doute.

Est-ce un projet compliqué ? Pas du tout si il est géré en collaboration positive !

Procède-t-on par apprentissages diversifiés, cumulatifs et synergiques représentatifs de savoirs, savoir-être et savoir-être et bien plus…? Totalement !

Car bien sur qu’il sont « capables » !

A ces différentes composantes de la compétence, chacun trouvera de quoi motiver son engagement, sa participation et développer ses compétences propres. La question de la note devient alors purement anecdotique...

 

 

         (*) Claude Duneton (enseignant, écrivain, historien) ‘’Je suis comme une truie qui doute’’
         (**) de savoir, savoirs-faire, savoirs être, ressources à intégrer…

  1. Compétence (sens générique) : Elle se décline en savoirs (connaissances), en savoir-faire (pratiques) et en savoir-être (comportements relationnels) ainsi qu'en des aptitudes physiques. Elle est acquise, mise en œuvre ou non sur le poste pour remplir les tâches qui sont attendues.
  2. Philippe Perrenoud Sociologue –Université de Genève-
  3. Delignières et Garsault (1993) –Université de Montpellier-
  4. De Ketele et coll (1988) –Niveaux d’évaluation Université Catholique de Louvain–
  5. Ghislain Carlier –Département Education Physique- Université Catholique de Louvain-
  6. Delignières (2014) ‘’Vers une pédagogie des compétences: apprendre à gérer la complexité’’


Patrick Clanet 
professeur EPS

Pour Attitude Pro

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 21:03

 

La maladie de Parkinson est une maladie du mouvement, l'exercice physique y prend donc une valeur thérapeutique dès le diagnostique initial.

 

 

Le manque d'exercice physique développe et aggrave les gênes provoquées par la maladie : atrophie musculaire, raideur des articulations, contractures. Inversement, l'exercice régulier améliore l'action du traitement médicamenteux.

L’intervention médicale est plurielle
 

1- Médicamenteuse : Visant à augmenter le taux de dopamine dans le cerveau (-L Dopa en association -) elle est recommandée précocement.

2- Chirurgicale (stimulation cérébrale) en permettant la diminution des mouvements anormaux caractéristiques de la maladie. Nous ne reviendrons pas sur les symptômes de la maladie (1), ils sont bien identifiés et caractéristiques.

L’exercice physique, la physiothérapie et la kinésithérapie peuvent améliorer la gestion de la maladie et ralentir la perte du contrôle moteur. Un régime alimentaire sain vient renforcer les recommandations à cette vie active. La Massothérapie viendra apporter un confort non négligeable dans la vie du patient. Une synergie d’intervention sera indispensable entre les différents professionnels intervenants et dont les actions seront déterminées par les trois phases d’évolution de la maladie.

 

Phase de ‘’Lune de miel’’


Objectifs : Optimisation de capacités musculaires, fonctionnelles, articulaires, respiratoires. Activités para-sportives : natation, yoga, marche, tennis. Exercices d'assouplissement du rachis : posture en sphinx, auto-étirements (surtout cou et épaules), mimiques. Ouverture MS (Membres Supérieurs), mobilisation de la nuque et du cou. 

 

Phase de ‘’maladie installée’’

 

Trois axes majeurs orientent le plan d’action complémentaire aux traitements médicaux
 

1- Maintenir et améliorer l’autonomie de la marche équilibrée et sécuritaire. Variation d’allure et de pente dans la marge de sécurité et de fatigabilité en terrain naturel ou sur ergocycle – Parcours d’adaptation liés aux déplacements courants. Travail sur l’équilibre statique et dynamique.

2- Surveiller la fatigabilité du sujet qui risque de provoquer des phases de blocage improductives. Hydratation régulière. Temps de travail court / pause / hydratation. Séances de 30 à 40 minutes max. Pratiquer une technique de relaxation, comme le yoga ou le tai-chi. Le  recours à la massothérapie est important pour diminuer le stress et limiter les troubles secondaires. Elle peut avoir aussi une action antalgique.

3- Diminuer l’enraidissement par des mouvements de mobilisation, d’amplitude et d’ouverture des Fléchisseurs (chaine antérieure thoracique – Pectoraux – SCM). Étirements, massothérapie. Éviter l’enroulement défavorable à la ventilation respiratoire.

Nous avons pu tester le complément travail physique et Massage de détente (en dosage 30/30 minutes environ). L’effet à la fois récupérateur et relaxant du massage et très dynamisant au terme de la séance. La vascularisation alliée à la détente (récupération) par le massage met le sujet en disposition fonctionnelle très améliorée au sortir de la séance.

Une quatrième dimension parait tellement évidente qu’il convient toutefois de la signaler et d’insister sur son importance…


4- La relation d’aide propre à cette maladie. Le sujet handicapé physiquement n’est en rien affaiblit intellectuellement et dans sa perception de l’environnement. Certes il peut connaitre des difficultés d’expression, mais une compassion excessive et infantilisante serait favorable au risque dépressif. Même si l’évolution de la maladie peut générer des pertes mnésiques et certaines confusions, Il convient de garder envers le patient une relation et une communication directe et respectueuse de son libre arbitre. C’est une garantie nécessaire au soutien et au renforcement de son engagement pour sa santé.

Les techniques thérapeutiques doivent s’accompagner d'une activité physique quotidienne. Vingt à trente minutes de marche soutenue quotidienne (intensité moyenne – entre 3,5 et 5,5 km/h) sont bénéfiques et conseillées. Travailler alors l'amplitude des enjambées et l’attaque du talon avec synchronisation des bras. Il importe alors de ne plus chercher la performance parfaite, mais retrouver l’automatisme du geste de marche. Le sujet, bien souvent, retrouve alors une posture satisfaisante et moins fermée retrouvant parfois l’harmonisation bras-jambe.
L’exercice doit se poursuivre de façon automatique, les consignes de rappel sont ponctuelles et ne doivent pas entrainer une concentration excessive du patient. Quant à ceux qui ne pratiquaient pas d’activité physique particulière, la marche, la course, la natation ou le vélo d’appartement sont tout à fait conseillés.
 

 

Remarque: Parkinson se traduit par une déficiente de la motricité automatique (faisceau Extra pyramidal) à la différence d’une hémiplégie qui fonctionne sur le faisceau Pyramidal de la motricité consciente. Aussi, vouloir se polariser sur le geste parfait est une stratégie qui oblige le patient à se concentrer et à utiliser le circuit moteur Pyramidal du geste conscient en délaissant l’extra pyramidal qu’il faut au contraire réactiver.

 

Exercices de base : (2)

 

Marche – Variation de vitesse – variation d’amplitude de marche - parcours – ½ tours – tour complet – contrôle de l’appuis et favoriser la pose par le talon (légère pente) (Le sujet a tendance à attaquer avec l’avant pied ce qui peut être un risque de chute) – Montée des genoux – gestes croisés bras - jambes - Déroulé de la cheville – marche sur support mou – Franchir petits obstacles.


Mobilisation du tronc en extension avec synergie des bras – Extension rachis – ouvrir en regardant le ciel et en inspirant profondément – Mobilisation de la nuque et du cou
Assis ou debout – Flexions extensions / Inclinaisons latérales. Simuler de grands dessins sur le mur avec les MS…

 

Travailler les situations de changement de position :
Ramasser une balle – S’assoir se relever – Fléchir un genou, se relever. Trouver les appuis.
‘’Du petit au grand’’, s’allonger, s’étirer…

Attention à la fatigue en alternant les phases de récupération - hydratation…

 

 

Patrick Clanet
Professeur EPS
Pour Attitude pro Inc.

 

Merci à Joel Castanet –Masseur-Kinésithérapeute- Formateur ‘’ www.castanet-kinephilo.com ’’. Pour son enseignement et ses conseils avisés.


(1) Symptômes : Tremblement, un secouement ou des frissonnement -  lenteur des mouvements - Raideur des bras, des jambes et du tronc - Trouble de l'équilibre susceptible de provoquer des chutes.

(2) « Rééducation et maladie de Parkinson » Jean Pierre BLEUTON -Kinésithérapeute-  Marc ZIEGLER –Neurologue_

 

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 20:41

 

         La « refondation » thème de la nouvelle réforme, propose la généralisation de l’évaluation des compétences et l’abandon progressif des notes chiffrées à l’école primaire (en tous cas sur les cycles I et II).

         Ce choix a parfois suscité des réactions de doute, d’inquiétude, plus ou moins violentes ou émotives chez certains parents d'élèves. L'inconnu étant en général source d'interrogations, voir de suspicions, les réponses proposées, trop souvent dans le cadre même de la réforme sur des bases méthodologiques mal maitrisées par « les parents » (quand elles le sont vraiment par les spécialistes ?), furent, soit acceptées benoitement, soit rejetées ou diabolisées parfois avec véhémence.

         Pendant un temps, le concept d’évaluation c’est donc vu en haut de l’affiche et l’objet de nombreuses sollicitudes.
Par les parents d’une part, soucieux d’appréhender au mieux une représentation nouvelle de « La valeur » de leurs enfants eut égard à cette nouvelle approche et ce nouveau paradigme d’enseignement.     
De l’autre par les enseignants, invités à appréhender une « logique » nouvelle d’observation, d’analyse, de synthèse des apprentissages. Une nouvelle forme de "solfégisme docimologique" balayant le champ mystérieux des compétences et permettant logiquement une lecture plus évidente et juste des niveaux d’apprentissages complétés ou partiellement maitrisés chez l’enfant.
Le tout afin d’optimiser la qualité de l’enseignement.
Car faisant fi du réductionnisme pédagogique, l’enseignement des compétences revendique la complexification des situations d’apprentissage et donc une acceptation des réponses possiblement plurielles de l’élève.

         Mais revenons à la première et vraie question. Que doit-on évaluer en premier lieu ? Quels sont les observables pertinents permettant de valider un protocole éducatif institutionnel. De le réguler, d’en extraire la valeur, de lui reconnaitre un sens ?

         Il nous semble juste que la « mère » des évaluations intéresse en premier chef l’école elle-même, l’institution qui dispense l’enseignement et le valide, qui apporte les savoirs, les savoirs-faire, les techniques et propose les outils. Qui organise les situations donnant lieu au « testing » des compétences.
Nous favorisons ici, une approche en amont de l’acte d’enseignement. Ce choix nous parait l’évidence quand il s’agit de valider un protocole construit, élaboré, soutenu par des intentions clairement définies et validées non pas seulement par le seul enseignant en relation avec la classe ou le groupe « d’apprenants » mais par un collectif… Une communauté d’apprentissage !
Communauté que l'on souhaite large, cohérente et riche d’intentions. Qui intègrant par évidence les concepteurs du projet global, national ou régional et relayée par les directions locales, mobilise les spécialistes des différentes matières dans un élan commun référencé, dynamique et solidaire. Elle se doit d’être enthousiaste ! C’est le moins que l’on puisse espérer si l’on recherche une approche performante et empathique à l’égard de l’objet même de cet élan : l’élève.
L’offre de service de qualité requiert un maximum de mobilisation collective et une conception acceptée et validée tout au long de la chaine « d’entrainement et d’action».

Les spécialistes, véritables maitres d’œuvre de ce projet, vont, à la lumière de leurs ambitions avec le soutien de l’institution et s’appuyant sur leurs compétences propres mutualisées, mettre en ordre les éléments logistiques, techniques, temporels et relationnels proposés par le système, la structure, l’école. Ces moyens devront être propices à la réalisation optimale de ce projet qui se veut de réussite.

En Éducation Physique comme dans toutes les matières, cette première évaluation sera tout d’abord celle de la discipline elle même et de sa mise en place dans un cadre défini par des textes fixant sa légitimité propre et aussi extra-disciplinaire ! Validant ses objectifs dans le processus d’éducation. Planifiée et organisée par les équipes pédagogique et gestionnaire de l’école, cette démarche, pour certains secondaire, reste une priorité et le moteur même de la veille technologique ou tout simplement de la conscience professionnelle (oui je sais, cela peut paraitre ringard comme référence, et pourtant !?)  
Ce questionnement de l’offre éducative, par et avec l’EPS, doit répondre à deux questions fondamentales

 

-     Fait-on les bonnes choses ?.. Est-on Efficace ?

-     Les fait-on bien ?.. Est-on Efficient  ?

Est-il efficace de choisir telles ou telles activités, disciplines ou pratique dans un cadre particulier, dans un contexte défini et avec les moyens humains dont on dispose. Choisir la Natation en primaire et proposer ainsi la découverte d’un milieu particulier, contraignant et inhabituel et pour certains dangereux ?
La mise en situation pédagogique de cette activité répond-elle aux exigences en terme de sécurité, de sollicitations justes, adaptées et motivantes, en terme d’apprentissages envisagés et effectifs après un cursus suffisant…
Que fait-on ? et comment le fait-on ? Sont les premières questions étant donné que le pourquoi est généralement précisé dans les textes officiels...Ce qui n'évacue en aucune manière la réflexion critique.

Est-on efficace en proposant aux élèves des séances de course à pied de durée ? 
bien sur !…
Au sortir du lunch ?…
Pas sur !

 

Il n’y a pas de mauvaise activité, elles sont toutes susceptibles de s’intégrer à un projet cohérent et positif pour l’enfant, mais elles peuvent toutes être mal organisées ou dénaturées si elles ne sont pas envisagées et maitrisées dans leur complexité systémique.
En EPS, l’approche par compétence peut mettre explicitement en évidence les diversités et différences motrices entre les enfants. Mais elle autorise aussi un décriptage beaucoup plus riche et multidimensionnel de l’apprentissage (cognitif, affectif, psychomoteur, social…) relevant à la fois des connaissances, du savoir faire, mais aussi de ses attitudes et de sa relations à l’autre, aux autres. Elle autorise la possibilité, pour l'enfant, d’innover sur l’activité, de la recomposer, de trouver par lui-même des réponses inattendues ! C’est aussi pour les enseignants d’EPS une opportunité de s’ouvrir à la communauté éducative et d’accepter l’ouverture à la complexité des approches et évaluations possibles de la motricité...

 

« l’éducation physique est une pédagogie d’intervention qui vise à transformer les conduites motrices des élèves » Parlebas (1978)

 

Patrick Clanet
Professeur EPS
pour Attitude pro Inc.

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 19:29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joán Miró (1893 - 1983) Femmes,Oiseau,Étoiles (Women,Bird,Stars)         

 

 

 

 

 

Sous le titre « Ces filles qui délaissent le sport » Marie Tison signe, dans ‘’la Presse’’, un article qui a l’intérêt de soulever une vraie réalité sociologique et sanitaire.

               Certaines références et arguments de l’article sont parfois confus à intégrer comme pertinents et valides. Toutefois, la conclusion de Mme Demers (1) est d’une évidence qui rejoint les recherches les plus sérieuses. Effectivement, la pratique de l’Activité Physique dans le cadre scolaire est un incontournable à l’intégration à long terme de saines habitudes de vie, malgré tout, les jeunes filles sont peu incitées à s'engager sur le long terme.

            Nous chercherons vainement la corrélation entre la pratique féminine quotidienne et la pratique masculine hebdomadaire en 6e année et en 4e secondaire.

Les conclusions que nous en tirons à date de l'article sont que

-       En sixième année 22% des filles font en une journée ce que font 31% des garçons pendant la semaine !?

-       En quatrième de secondaire le pourcentage du temps de pratique baisse significativement pour les deux cohortes et semble-t-il beaucoup plus pour les filles (-50%) que les garçons (-33%).

Question subsidiaire : Que représentent 22% ou 10% de filles qui pratiquent  60 minutes par jour versus 31%  ou 22% qui pratiquent 60 minutes par semaine ? Certainement pas le terreau des conclusions offertes.

            Il y a là une incohérence méthodologique que nous ne pouvons ignorer. Mais parce que objectivement nous observons nous aussi la désaffection des filles pour la pratique et l’exercice physique, et que des études plus solides confirment l’origine  « multifactorielle » de ce phénomène (qui s’accentue effectivement à l’adolescence), nous ne pouvons que poursuivre avec l’auteure la quête des causes qui éloignent la population féminine jeune de la pratique physique régulière.

            A ce sujet la suite de l’article est très intéressant, où se mêlent le déterminisme de genre, sujet Ô combien d’actualité, la modélisation sportive excessive, véritable frein à l’émergence des différences corporelles créatrices et la pression de conformité aux normes esthétiques ou cosmétiques. Trois éléments qui, de fait, participent à cette désaffection observée.

            Actuellement en question le « Féminisme » et son lot de contradictions percutent violemment la vie quotidienne des jeunes adolescentes en quête d’une « identité » sereine et apaisée. Le poids des images et les incontournables « fashionisées », d’une industrie vorace les poussent le plus souvent vers les extrêmes de l’hyper-sexualisation exhibée (à défaut d’être toujours assumée), ou de la négation du corps qui devient une enveloppe à ignorer, à cacher voir à maltraiter.


Mais il ne faut pas se leurrer, ces postures, parfois dérangeantes sont autant de tentatives d’intégration, de reconnaissance parmi et par les autres.

Le Corps, nouveau véritable passeport d’intégration ou d’exclusion sociale, devient, en particulier pour les jeunes filles « une problématique » réellement récurrente que l’auteure confirme… « le costume de bain c’est l’enfer. »(3)
Ce rapport au corps (partiellement) dénudé est somme toute paradoxal à l’époque de la « gentryfication du porno », accessible, dispensée et consommée gracieusement en boucle sur les réseaux sociaux.
      

            L’article fait la part belle à la pratique sportive et son corolaire, la performance, véritable marqueur de valeur individuelle et facteur de reconnaissance positive. Les filles « n’ont souvent pas appris à être compétitive » !?  Cette assertion sonne comme une vérité définitive. Nous la nuancerons aisément tant la réalité scolaire nous éclaire facilement sur la capacité pour les filles de « compétitionner » dans les disciplines scolaires quand elles le souhaitent ou cela fait sens pour elles (4).  
Elles ont aisément prit le dessus en matière de diplômes universitaires par exemple.

L’argumentaire évoqué, à travers l’encadrement majoritairement masculin, et les « sports traditionnels » nécessitant des habiletés importantes ‘’peu accessibles’’ pour les filles nous apparaît quelque peut dépassé, voir irréel, lui aussi.


Si, comme il est dit, « Souvent, les filles n’apprennent pas à utiliser leur corps dans l’espace et à explorer leurs limites sur le plan des habiletés motrices », n’est-ce pas en terme d’offre que le problème se pose ?

Soyons Honnête, la société impose des modèles, défini des normes, des codes et des postures. Qui aurait imaginé il y a 15 ans des footballeurs ou des Rugbymen de Rose vêtus ?

Ou une équipe féminine Canadienne médaillée du Bronze Olympique en Rugby à sept ?


Sports de Filles ? Sports de Gars ? A l’origine le Sport est une création « pour l’homme » à développer sa force de travail ou de destruction militaire…Ne l’oublions pas !

Actuellement, non seulement la performance, la compétition (essence même du sport) ne fondent pas le passage obligé du corps en action, mais la diversification des disciplines, l’adaptation des approches pédagogiques et la re-fondation nécessaire des observables d’évaluation doivent générer chez les professionnel de l’éducation physique que nous sommes une intégration plus juste, positive, complète et appréciée des jeunes filles !

Et ceci, à travers les disciplines déjà existantes (pour la plupart déjà investies par elles) et d’autres, sportives ou non qu’elles représentent majoritairement avec bonheur. 

Il y a pléthore d’études affirmant la valence de la pratique adolescente dans la pérennisation de pratiques physiques de santé à l’âge adulte. Tous les éducateurs reconnaissent à cette matière, non seulement des intérêts sur le long terme, mais aussi et ce n’est pas nouveau, à court terme sur l’ensemble du potentiel relationnel, émotionnel et cognitif.  

            « L’habileté motrice est la capacité à élaborer et à réaliser une réponse efficace et économique pour atteindre un objet précis » (5). Elle est forcément le fruit d’un apprentissage… Elle peut mais ne se nourrit pas uniquement de compétition, de confrontation et doit donner espace à l’initiative créatrice dans un espace temps suffisant (6).

Le Temps reste indispensable (6). Le temps de découvrir, de vivre, d’explorer, d’analyser, de confronter ses sensations, ses expériences. De les échanger avec ou contre les autres. Le temps de réussir ou de se tromper, de chercher et de trouver du Plaisir ! ...Trouver "ce qui les branche"(2). Arrête-t-on une pratique qui procure du plaisir ?    

       
           L'Éducation Physique scolaire est une réalité incontournable mais parfois fragile. La tentation de réduire les horaires dédiés est une vieille habitude, certes lassante mais facile pour qui n'a qu'une vision gestionnaire à court terme. C'est un des facteurs majeurs de la baisse de la pratique adolescente en particulier chez les filles accentué par les pressions particulières sociétales. Les jeunes filles sont souvent les perdantes de choix ‘’pédagogiques’’ d’un archaïsme dépassé et rétrograde sans aucune mesure avec les enjeux de société qui incombent à un système d'éducation moderne.       

 

 

 

  Patrick Clanet
    Professeur EPS
Pour Attitude Pro Inc



 (1) http://plus.lapresse.ca/screens/100aaade-5723-4505-984d-ad36f8696fcb%7C_0.htm
 (2) Guylaine DEMERS Professeure au département d’éducation physique de l’Université Laval.
 (3) Suzanne LABERGE professeure au département de Kinésiologie de l'UdM

 (4)  http://www.statcan.gc.ca/pub/81-004-x/2008001/article/10561-fra.htm
 (5) Marc Durand,1987
 (6)  Journal de Pédiatrie et de Puériculture Volume 29, Issue 2, April 2016, Pages 57–68
  ‘’Pour préserver la santé des jeunes de la classe d’âge 5–17 ans, l’Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux d’activité physique consistant à accumuler au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue’’
(7) http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201610/23/01-5033385-quebec-lance-sa-nouvelle-politique-de-prevention-en-sante.php  

(image)  Joán Miró (1893 - 1983) Femmes,oiseau, étoiles (Women,Bird,Stars)

​​​​​​

Dernière minute..... Les nouvelles mesure de Prévention du ministère de la Santé et des saines habitudes de vie du Québec (7)

''La Presse'' du 23/10/2016 : ''...La nouvelle politique vise à augmenter le nombre d'adolescents actifs tout en réduisant le nombre de fumeurs, ce qu'a applaudi la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac..''


                               Etonnant non ?

 

 

 

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 13:54

           
           La nouvelle réforme de l’éducation a pour objectif premier et fondamental, comme un emblème idéologique et programmatique, de « mettre l’enfant au centre des apprentissages ».

Nous sommes rassurés de l’entendre de la part d’une ministre qui, nonobstant sa grande érudition, et son engagement dans ce projet, ne pourra que se référer, à l’instar de ses prédécesseurs, aux conclusions des mêmes pontes pédagogiques et responsables gestionnaires du système.
A la lumière des conclusions PISA (2) qui place la France championne des inégalités scolaires, nous aurions préféré « mettre TOUS les enfants au centre des apprentissages » !

            Actuellement, les inégalités (particulièrement en mathématiques) se sont accentuées. Elles se développent tout particulièrement dans l’enseignement primaire. Paradoxe pour un système qui offre une accessibilité remarquable et quasi totale dés l’âge de 3 ans. C’est au primaire que commencent les inégalités, c’est au primaire que les efforts majeurs doivent être faits. 

            Les programmes sont conçus en application du nouveau « SOCLE COMMUN de connaissances, de compétences et de culture » qui regroupe cinq grands domaines : « les langages pour penser et communiquer ; les méthodes et outils pour apprendre ; la formation de la personne et du citoyen ; les systèmes naturels et les systèmes techniques ; les représentations du monde et l’activité humaine (1) ».                      
L'Éducation Physique et Sportive (EPS) est enseignée par les professeurs titulaires (institutrices, instituteurs) et parfois de façon permanente ou ponctuelle, en complément de la motricité, par des spécialistes, (attachés résidentiels, spécialistes communaux et plus rarement professeurs d’EPS). L'assimilation des exigences du socle est un incontournable à la cohérence des propositions d'enseignement.

            Chez les plus jeunes (cycle 1), l'activité physique participe à développer  les ressources de l’enfant, à « l’accompagner dans son développement moteurs, psychologique et social ». Elle s’organise initialement autour des « Patrons Moteurs de Base » (PMB)

-        Locomotion

-        Projection et réception d’objets

-        Équilibre

-        Manipulation d’objet

Méthodologie :
Chercher à  vivre le corps et l’accepter…/ Sans  mélanger les PMB / Saturer l’activité par la répétition / Donner du Temps à l’action ! En clair du volume de pratique donc, du temps de pratique !
La mise en situation régulière et nécessaire aux apprentissages et à l’optimisation de l’agir. Pour cela les groupes à effectifs réduits sont recommandés car beaucoup plus efficace.
Plaisir et réussite sont les principes fondamentaux de l’évolution de l’enfant.

            Pour les cycles 2 et 3, les trois heures par semaine sont réaffirmées afin de « développer les capacités motrices et la pratique d’activités physiques, sportives et artistiques. L’EPS éduque à la responsabilité et à l’autonomie en faisant accéder les élèves à des valeurs morales et sociales ».

Pas de chamboulement dans la matière et les contenus, mais une orientation dans son évaluation non « notée » autour des compétences à acquérir (3). La diversité des activités est nécessaire et recherchée afin de satisfaire des objectifs pluriels

-        Réalisation de performances

-        Adaptation à différents environnements

-        Agir en coopérant ou s’opposant, individuellement ou collectivement

-        S’exprimer artistiquement ou esthétiquement…

Les activités de Natation sont avancées comme prioritaires afin que tous les élèves accèdent au savoir-nager en fin de cycle 4 (3e de collège).

Fruit du souci légitime et apprécié de faciliter la transition Ecole-Collège, le cycle III initialement composé des classes de CE2-CM1-CM2 a été « déplacé » aux classes de CM(1et 2) + la sixième !

Ce cycle III se voit attribué des objectifs plus précis liés aux « Champs d’apprentissages » définis en fonction du Socle et du champ disciplinaire de l’EPS. Ils sont précisés par les équipes pédagogiques à travers les attendus de fin de cycle (6e) que les élèves doivent atteindre au moins dans une discipline par compétence (5).

Cette innovation majeure a pour conséquences :

-        Une nécessaire collaboration pédagogique disciplinaire (et parfois) interdisciplinaire entre les enseignants du primaire et du secondaire.

-        Une programmation cohérente des disciplines et méthodes entre enseignants de primaire et de 6e instaurant un continuum logique et structurant pour les élèves.

-        Une définition précise des exigences (attendus de fin de cycle) que les élèves doivent compléter.

 A l’écoute de vos questions… 

 

P. Clanet pour Éducation –ATS-

À suivre,
"L'évaluation des compétences en EPS, notes ou pas notes !" 

 

(1) http://www.education.gouv.fr/cid4363/le-sport-a-l-ecole-elementaire.html

(2) https://www.oecd.org/france/PISA-2012-results-france.pdf 

(3) Compétences : Ensemble de savoirs (connaissances), savoir-faire (pratiques) et savoir-être (comportements relationnels) liés à des aptitudes physiques. Acquises elles permettent la réalisation de tâches attendues.

 

 

"Ayant fait réflexion, depuis quelques années, qu'on ne gagnait rien à être bon homme, je me suis mis à être un peu gai, parce qu'on m'a dit que cela est bon pour la santé".
Voltaire

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 01:29

ARTICLE TRÈS ÉCLAIRANT ET INFORMATIF DANS LE MONDE... du 06 Septembre 2016

http://lavventura.blog.lemonde.fr/2016/10/06/au-secours-jai-un-enfant-hyperactif/

Les médicaments augmentent l’afflux de noradrénaline et de dopamine dans le cortex et stimulent ainsi la concentration et la motivation. Aux Etats-Unis la tendance à diagnostiquer et prescrire vite a des raisons culturelles (les bons bulletins donnent accès aux bonnes écoles) et économiques (les assurances médicales ne remboursent que les «dossiers en bonne et due forme »).

La Haute Autorité de la Santé française préconise le traitement pharmacologique en dernier recours après avoir essayé les thérapies comportementales, la remédiation cognitive etc.

Le diagnostic requiert un bilan complet: des tests de l’attention auditive et visuelle (divisée sélective, soutenue), des tests des fonctions exécutives (planification, organisation…), des tests qui relèvent d’autres troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie…) et una analyse du contexte familial, scolaire, amical du sujet.

Petite bibliographie

« Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Méthode Recommandations pour la pratique clinique » Haute Autorité de la Santé, décembre 2014
– un article qui fait le point scientifique sur les données actuelles, de manière critique et intelligente
Gonon, F., Guilé, J. M., & Cohen, D. (2010). Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité: données récentes des neurosciences et de l’expérience nord-américaine. Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 58(5), 273-281.
– un livre grand public de type aide aux aidants:
Lussier, F. « 100 idées pour mieux gérer les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) », Editions Tom Pousse, 2013
– un livre qui parle du débat sur le TDAH:
« L’hyperactivité en débat », Joly F. Eres, 2012
– « Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité: de la théorie à la pratique » Revol O., Brun V., Association Entretiens de rééducation et réadaptation fonctionnelle », Elsevier Masson, 2012
http://www.tdah-france.fr/

http://www.tdahecole.fr

Pour en savoir plus sur les tests :

http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/11/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wisc-iv/

En cette rentrée, combien se posent la question...?

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 01:24

Pour une pratique physique de santé…

Objet d'une quête d'autant plus insatiable... quelle est coûteuse ! La Santé et son corollaire le bien être, sont actuellement, principalement en raison de leur gestion financière, au coeur de l'actualité des pays industrialisés. Pour le reste de la planète, elle reste le plus souvent un concept flou et utopique tellement sont prioritaires les actions de survivance. Quête humanitaire, ou humaniste, c'est aussi pour certains un centre de profits fabuleux ou la cupidité la plus sordide renvoie au serment d’hyppocrite !...

La lutte permanente de certains états contre le monopole des laboratoires pharmaceutiques ou les positions clairement déshumanisées d’institutions comme la banque mondiale ou le FMI, ne peuvent nous laisser indifférents et insensibles aux questions qui se posent à la fois dans le monde occidental, prétendument développé, mais aussi dans les pays dits émergents qui connaissent une misère endémique et souvent « cultivée ». Notre souci, n’interfèrera certainement pas sur les logiques géopolitiques et stratégiques, ce n’est pas son intention ni sa compétence. Encore moins son pouvoir. Toutefois nous ne pouvons que constater une réalité paradoxale qui met en évidence (quelque soit l’état des nations) de vrais problématiques économico-sociales de la prise en charge (plus… ou plutôt moins réussie) des coûts des politiques de santé.

Notre expérience et notre analyse du quotidien, nos échanges d’hommes de terrains et de chercheurs, les questionnements de nos étudiants, de nos clients ou collègues, nous obligent à une réflexion critique, prospective et novatrice. Spécialistes de la préparation physique et de l’enseignement, riches de rencontres et d’expérimentations dans les domaines de la recherche scientifique et de la réadaptation nous ne pouvons nous contenter de vivre l’activité physique comme une simple distraction ou une quête de dépassement narcissique ou compétitif .

Conscient des représentations sociales lourdes et permanentes autour des notions d’activité physique, de corps, et plus particulièrement de ce que « les gens » appellent le SPORT, nous ne pouvons nous contenter non plus d’un décryptage simpliste et réducteur. Malgré l’amalgame pesant et positif dont profite depuis longtemps « le Sport » et ses succédanés et que les institutions qui le servent développent (parfois avec l’argent des contribuables !) Il devient aisé de constater que cette production humaine, cet « élément de culture… Et de langage », quantifié, hiérarchisé, institutionnalisé, mondialisé, n’est plus depuis longtemps un acteur positif de l’état sanitaire des populations. Il n’y participe d’ailleurs plus, et ce pour plusieurs raisons !

  • Coût démesuré des manifestations principalement profitable aux sociétés de l’agro alimentaire morbide (coca Cola, Mac Donald, etc…)
  • Nationalismes exacerbés développant un sport d’état dénaturé de « l’esprit sportif » initial et otage des ambitions les plus douteuses (cf. la transposition de la guerre froide dans les années 70 à 90 ! )
  • Escalades des moyens et courses aux armements dans les technologies de transformation et de modification artificielle des performances. Le plus souvent organisées par les états eux-mêmes.
  • Merchandising autour de prétendues valeurs du sport (honnêteté, jeunesse, dépassement, solidarité, santé…) basé sur l’exploitation par les fabricants des populations déshérités (adultes et enfants) des pays dit « émergeants (!?) ou en développement »
  • Sans compter l'usure des participants déifiés furtivement pour certains. Usure physique mais aussi psychologique et sociale au même titre que tout producteur de richesse, de consommable, ils sont rapidement "consommés" et remplacés.

Tout cela mérite sans doute que nous portions un regard moins complaisant et plus responsable sur un fait de société majeur. Le fait sportif.


Historiquement marqué et organisé autour de la nécessité du renforcement de la force de travail (révolution industrielle) ou de la force guerrière il oriente maintenant les populations, à l’instar de "l’entertainement" organisé, dans une vision neutralisée, simpliste, ludique et narcotique. De façon de moins en moins sournoise il participe aussi de la dépendance économique des individus et développe comme multi-nationale majeure, des profits dont seuls quelques privilégiés se partagent la manne. Portant pour certains et « par définition » des valeurs positives et humanistes, il ne suscite que très peu d’analyse critique ou tout simplement questionnante. Pour le moins sont-elles confidentielles ou masquées. A ce titre et malgré une vision minoritaire parfois caricaturale, le Sport se positionne comme concept majeur de référence dans lequel se trouvent amalgamées, contrôlées et neutralisées la majeures partie des activités physiques ainsi que les valeurs positives qui peuvent y être associées (effort, dépassement, solidarité, etc…).

Loin de nous un positionnement sur les attendus du mouvement anti-sportif. Nous reconnaissons à ce domaine des Activités Physiques des intérêts spécifiques non négligeables. Nous y avons participé solidement et ne renions en aucune façon ces engagements passés et encore présents par moments...

Nous concédons la richesse des possibles qu’il propose à l’expérimentation de tous. L’approche éducative qui peut en être faite et le support de socialisation réel quand sont maîtrisées les manifestations partisanes dégradantes ou violentes. Les disciplines sportives sont des outils non négligeables de l’activité physique. Elles développent, outre des habiletés spécifiques, des comportements collectifs référencés qui peuvent être structurants, en particulier chez les pratiquants jeunes en devenir. Toutefois son altération, que d’aucuns appellent « productiviste », nous donne à voir des dis-fonctionnement et des dérives incompatibles avec des objectifs de santé, d'éducation ou plus généralement d’humanité.

Pour cela, et de façon catégorique, nous ne pouvons proposer une approche novatrice des pratiques de santé à travers le seul concept sportif consubstanciel de sa logique compétitive.
Il semble en effet hasardeux sinon abusif de prétendre au bien être sur les bases de ce projet initial sportif dont l’objectif premier est le dépassement des limites par la compétition. Cette logique, ne peut que renforcer notre appréhension d’un phénomène social qui a depuis longtemps, à de rares exceptions prés, oublié ou dénaturé ses présupposés humanistes, fédérateurs, émancipateurs et préventif !

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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 01:43

La Cohérence Cardiaque ?

Présentée, entre autres, par le Dr David Servan-Schreiber, notamment dans son livre "Guérir", la Cohérence Cardiaque avance le principe du contrôle des mouvements respiratoires pour mieux réguler le rythme cardiaque. Si le cerveau influence notre rythme cardiaque le feed-back respiratoire sur le cerveau est aussi une réalité fonctionnelle.
La respiration, fonction vitale automatique, contrôlable consciemment, peut ainsi faire l’objet par « entrainement » d’une régulation positive en influençant le système nerveux autonome (sympathique et parasympathique). Cette « Gymnastique respiratoire » permet de réduire les signes de tension et de variabilité de la fréquence cardiaque. Elle permettrait de contrôler le Stress, de diminuer l’anxiété et réduire la tension artérielle.
Une technique parfois utilisée en complément des techniques de massothérapie.
« Respirez….soufflez ! »

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 03:49

Le massage Thérapeutique
Pourquoi ?

 

Le massage thérapeutique est une pratique millénaire initié en chine et adapté selon les cultures et les traditions (ayurvédique, suédois…)

Médecine douce s’il en est, le Massage Thérapeutique repose sur une relation de confiance entre le client et le massothérapeute qui présente sa  démarche et ses techniques afin de satisfaire au mieux l’aspiration au Bien être de son client.

Préconisé pour les traitements de troubles physiques (douleurs, tensions) ou de stress (surmenage, insomnie), il optimise le relâchement musculaire, la circulation sanguine et la respiration profonde.

C’est avant tout un moment de détente et de Bien-Être pour SOI !


À suivre…..

 

 

 

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